Avant : Un lieu historiquement cultivé
Le projet du Jardin valorise un lieu emblématique et patrimonial de Saint-Nazaire et poursuit l’écriture d’une histoire marquée par la création.
L’Immeuble situé au 36 avenue Albert de Mun, riche de son histoire et de son patrimoine, est dédié à la création depuis sa construction, et plus particulièrement au meuble design (Maison Herveau). Bâti en 1954 à l’aide de l’indemnité de dommages de guerre allouée par l’Etat, ce bâtiment représente une architecture typique de la ville en cette période de reconstruction. L’immeuble a été pensé autour d’un espace d’habitation, d’ateliers de fabrication et d’un magasin dédié à la création de mobilier contemporain. L’entreprise Herveau a occupé les locaux jusqu’en 1984.
Aujourd'hui : Un éco-lieu responsable et durable
Le Jardin est né des rêves de quatre nazairiens.
Venus d’horizons divers, ils se retrouvent, en 2018, autour du désir de créer un lieu multiple, alliant le développement de projets créatifs et la proximité avec le public. Un lieu éco-responsable et participant au dynamisme de leur ville.
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Les rêves prennent forme avec la découverte d’un immeuble de 800 m² au 36 avenue Albert de Mun, en plein cœur de Saint-Nazaire. Un bâtiment à l’histoire riche et qui d’emblée résonne avec l’identité et les valeurs du projet. Cet environnement pluriel s’imagine, se co-crée ensemble, avec amis et partenaires des premières heures.
Le Jardin ouvre en octobre 2020.
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Le lieu rassemble et fédère :
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un jardin public autour d’un café/cantine (avec espace intérieur et terrasse/jardin extérieur), de deux boutiques, et d’une programmation régulière d’événements, d’ateliers, de rencontres…
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un jardin privé, regroupant des entrepreneurs, pour une synergie collective créative.
Jardin privé
Bureaux d'indépendants
Jardin public
Boutiques
Jardin privé
Bureaux d'indépendants
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Jardin public
Galerie, restaurant, accès jardin
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Le jardinier et la plante ne sont pas des amants isolés dans le paysage. La terre qui les porte grouille de vie. La connaissance de la multiplicité du vivant permet de jardiner en harmonie avec la nature, où que l’on soit sur la planète.
Peut-on prélever sans appauvrir, consommer sans dégrader, produire sans épuiser, vivre sans détruire ? Dans sa pratique le jardin répond à ces questions en observant, justement, une stratégie de précaution.
Existe-t-il, à l’échelle planétaire, des actions comparables à celles qu’engage le jardinier dans son jardin ? Peut-on déplacer le vocabulaire du jardin ordinairement associé aux espaces réduits et clos, vers un espace apparemment immense et ouvert ?
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Gilles Clément – Le jardin planétaire, réconcilier l’homme et la nature, 1999.